Conclusion
Nous avons donc expliqué dans la première partie le fonctionnement de la langue et la transmission du message nerveux jusqu’au cerveau. Cette partie nous a permis d’expliquer précisément le phénomène du goût et de mieux le comprendre. Cependant, cela n’a pas permis d’expliquer l’influence de la vue et de l’odorat sur la perception des saveurs et c’est ce que nous avons tenté de démontrer dans la seconde partie. Or, il est difficile grâce à des études statistiques de parvenir à des généralités. En effet, il faudrait interroger un très grand nombre de personnes afin d’obtenir de meilleurs résultats. Cependant, elles permettent tout de même d’avoir une idée plus précise sur les hypothèses émises. Nous avons en effet réussit grâce à nos expériences à démontrer que l’influence de l’odorat et de la vue est bien réelle et intervient dans la vie de tous les jours. Cette affirmation nous amène à nous poser la question de comment les entreprises de consommation utilisent ces influences afin de vendre leurs produits. Derrière cette question se cache la publicité, qui utilise la forme et la couleur des emballages afin de convaincre l’acheteur de les manger. Plus ce dernier sera en confiance, plus il appréciera le produit qui lui est proposé. La mémoire va donc jouer un rôle déterminant dans ce lien entre odorat, vue et goût. Elle va rappeler aux consommateurs des souvenirs qui vont faire adorer ou détester ce qu’ils mangent. Ces mécanismes sont encore assez mal connus. Mais il ne fait aucun doute qu’ils jouent un rôle dans nos goûts en matière de cuisine.